lundi 13 mai 2013

Road-trip en Vercors entre amis : 1ère partie


Ce week-end j'ai organisé un petit road-trip entre ami en petit comité... Je ne sais pas faire pour trop de monde à la fois !

Pour commencer voici un aperçu du programme de la journée :







Un ami photographe passe chez moi à 7h30, démarrage de la Sport 160, il découvre le ralentit chaotique et la difficulté de ne pas caler à froid ! Installation à bord et c'est partit. Nous arrivons avec au RDV à Vif au sud de Grenoble, il prend les premières photos dans la saisissante fraîcheur matinale tandis que nous faisons le tour des autos pour un petit briefing. Le ciel est couvert au dessus de l'agglomération mais le sud nous montre du ciel bleu, c'est bien partit !

Présentations

Lotus Exige Cup 260, 2ème génération, bloc 1,8l Toyota compressé pour 260ch :


Le mouton noir du jour, une Honda CRX à l'image de son pilote se tape l'incruste parmi les Lotus, mal à l'aise dans le guet-apens que je lui ai tendu. Mais pour sa défense c'est aussi une light d'ailleurs de loin pas la moins légère monture du jour :
Avant de partir direction la pompe à essence la plus proche pour abreuver les Exiges qui ont déjà fait pas mal de route pour venir nous rejoindre ! Je vous présente donc la moins légère du jour, la tout nouvelle Exige V6 :
Très peu d'exemplaires ont déjà pu être livrés aux acheteurs, nous aurons la chance de côtoyer celui-ci pendant une journée. Quand on voit les freins, on comprend que tout a été redimensionnés en conséquence pour cette ultime évolution du châssis "111" :

Course de côte de Miribel

Puis nous prenons enfin la route, direction le tracé de la course de côte de Miribel-Lanchâtre, 1,4 km et 5 épingles. Le tracé est court mais s'en suivra une magnifique route sinueuse et déserte ! Pour atteindre le départ nous traversons quelques villages, les mécaniques chauffent tandis que nous nous suivons à allure modérée.
Sortis des premiers villages, plein gaz ! Nous découvrons une chaussée froide et un peu grasse, les roues se bloquent sur les freinages, le train arrière se déhanche si on met plein gaz dans les courbes... Il faut rester prudent et avoir le pied léger !
Yohan est agréablement surpris par la vivacité du moteur, la boite courte et le rapport poids puissance. Il ne s'attendait vraiment pas à ça de la part du Rover ! Je le dépose dans une des 5 épingles de la course de côte et nous faisons tous un passage avec des photos en action.
Ici mon Elise plonge sur les roues avant au freinage :
Diablo me suit dans une sonorité grave, chaussée de pneus Yokohama AD07, sa S2 Racetech est également à moteur Rover + boite courte, c'est une des S2 les plus légères :
L'Exige Cup 260 :
La V6 nettement plus imposante :
Et enfin notre traction du jour lève la patte comme toute bonne traction doit le faire dans ces conditions :
Nous repartons dans le même ordre dans un rythme effréné pour remonter sous les falaises du Vercors. Le soleil a l'air bien installé. Nous faisons quelque km plus loin une pause dans un cadre propice aux photos, l'occasion pour moi de décapoter malgré la fraîche :
Yohan s'intéresse de prêt à la Cup 260, taillé pour la piste avec ses harnais, arceau, extincteur, coupe-circuit et ... vitre électrique !!
Yohan repartira dans la blanche. Quand celle-ci démarre le râle caractéristique de son caverneux V6 embrase la place de l'église, le chaland reste bouche bée et attends là qu'on reprenne la route !
Le moteur est encore en rodage son propriétaire prudent ne met jamais pleine charge et s'impose une limite de régime moteur, malgré tout, Yohan ressortira de là avec un sourire jusqu'aux oreilles ! Réellement impressionnant, dit-il, plein à tout les régimes, ça pousse très très fort !
Devant, je hausse le rythme, seul Diablo parvient à me suivre, les Exiges sont plus prudentes sur ces tracés qu'elles ne connaissent pas. La route est étroite et très torturée : ça monte, ça descend, ça tourne dans tous les sens, c'est même piégeur avec une grosse dépression qui aura valu à deux d'entre nous de racler nos dessous sur ce tarmac abrasif.
Le soleil se cache mais une luminosité blanche et soutenue fait ressortir le vert luxuriant de la végétation printanière qui se félicite d'avoir été abreuvée par tant de pluies depuis quelques semaines. Nous pouvons ressentir une impression de solitude, nous sommes des privilégiés, sur une route qui nous ouvre cette vallée du bout du monde en exclusivité. Devant nous, le Mont aiguille se dresse majestueusement, nous sommes tout petits mais nos moteurs imposent une bande son fracassante. Ici encore mes roues se bloquent, la chaussée est grasse, mes pneus fument et les odeurs de mécaniques chaude s'invitent comme pour rajouter plus de nuisance encore à ce coin de paradis !
Nous terminons la première partie du trajet dans un charmant village et rejoignons la nationale qui traverse le Triève pour quelques kilomètres à allure modérée. Nos autos prennent du repos et respirent profondément avant le prochain effort. Nous retrouvons un trafic normal et nous croisons d'ailleurs la maréchaussée équipée de jumelles... Un automobiliste était arrêté au prêt d'eux apparemment pas enchanté par cette petite pause.
On ne s'attardera pas sur cet axe trop fréquenté bien longtemps et nous remontons vers les falaises après avoir contourné le Mont Aiguille.

Ascension du col de Menée

Très courte pause le temps de changer l'ordre de passage encore une fois : la Honda me suivra dans l’ascension du col de Menée. C'est la route la plus difficile de ce voyage. La visibilité est très réduite, les virages sont serrés et s'enchaînent à une vitesse folle car jamais une épingle de vient casser le rythme, des chutes de pierre parsèment la route de portes de slalom et l'eau issue de la fonte des neiges quelques centaines de mètres plus haut la traverse de part en part à quelques endroits !
Le froid et l'humidité rendent les voitures joueuses, la CRX se déhancha violemment quelques fois abordant certains virages le regard par la portière, pour ma part Elise accuse du sous virage et impose de freiner tard pour garder les freins plus longtemps. En même temps il faut plus que jamais avoir le pieds léger tant sur les freins que sur l'accélérateur. C'est délicat ! Mais avec cet OVNI bleu aux fesses pas une seconde de répit, il faut cravacher, donner son meilleur !
Voilà un aperçu de la route depuis l'Exige qui ferme la danse :
Au sommet un feu de circulation alternée régule le trafic dans le tunnel. La voiture a chauffé et je peine à repasser la première... Je crois que mes soucis de boite de vitesse à chaud ne sont pas réglés malgré tous mes efforts (vidange BV et purge du liquide d'embrayage), j’appellerais Bauden à ce sujet dès lundi.
Nous faisons une courte pause avant d'attaquer la descente vers le village de Menée dans la Drôme, la suite au prochain épisode !

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