mercredi 13 août 2014

Sim-racing

Bonjour chers lecteurs,

Le blog est calme car 2014 est une année peu animée pour moi niveau automobile. Je vous prépare en revanche quelques surprises. Mais aujourd’hui voici un article inhabituel, il ne parlera pas de ma voiture réelle mais de mes voitures virtuelles ! Ou plutôt des activités intimement liées à notre passion que nous pouvons exercer assis bien au chaud chez nous.

Mais ne partez pas tout de suite et lisez au moins le prochain chapitre avant de vous décider ! Et pour vous tenir en haleine, j'annonce un bon plan en fin de l'article qui vous permettra de tester gratuitement pendant 3 mois la meilleure des simulations !

GT6 : Lotus Cup de Team-R
Il y a maintenant 5 ans que je pratique de manière assidue le sport auto virtuel. J’ai commencé avec Gran Turismo 5 sur PS3. La différence marquante entre les précédents épisodes et celui-ci était l’apparition d’un mode réseau. Du coup si les épisodes précédents étaient des jeux très divertissants à même d’enrichir la culture automobile de millier des jeunes (pas forcément passionnés d’automobile), le cinquième épisode gagnait une dimension supplémentaire. Car en courant contre des vrais joueurs, la compétition devenait possible !!

C’est ainsi qu’avec mon ami Kévin, nous avons créé en 2010 le site http://www.Team-R.fr, basé sur un forum, cette communauté offre un cadre adapté aux compétitions virtuelles sur des jeux vidéo, principalement : iRacing, Gran Turismo, pCARS (annoncé pour novembre 2014, mais nous sommes bêta-testeur et participons à notre humble niveau au développement) et bientôt Assetto Corsa  (en développement).


Notez que Live For Speed (LFS pour les intimes) et rFactor, deux pointures du genre sur PC, ne sont pas pris en charge par la communauté car il y a déjà tout ce qu'il faut sur le net et ces titres sont vieillissants, bien que toujours d'actualité niveau sensations !

Gran Turismo 5 : championnat Super-GT de Team-R


Quel intérêt ?

J'aurais dû mettre ce titre au pluriel tant ils sont nombreux !

Le premier intérêt des simulations, c’est leurs prix. Le prix d’achat d’une auto ne compte pas car n'entre pas en concurrence. En revanche une journée circuit revient facilement à 500€ quand on prend en compte inscription, assurance, essence et usure des consommables (voir des fois bien plus selon le poids de l'auto et le coût de ses consommables). De même améliorer sa voiture et/ou jouer avec ses réglages représente une main d’œuvre importante. Difficile alors de s’entraîner et de progresser sans bénéficier d’un budget conséquent !

Second intérêt, on ne met pas en danger un placement de plusieurs milliers d’euros sur une piste virtuelle. Et je ne parle pas de votre vie, car oui, lors des trackdays, des accidents plus ou moins grave arrivent malheureusement.

Pour moins chère qu’une journée piste on peut s’acheter une console, un bon volant + pédalier et un jeu. Ou mieux, pour le prix d’un trackday, je vous propose un PC entrée de gamme, un volant + pédalier et un abonnement de quelques mois à iRacing. Pour les conseils d'achats, RDV sur Team-R.

Enfin, avec le progrès technique des machines de jeu (console ou PC), la modélisation des règles physiques qui régissent le sport automobile est de plus en plus poussée offrant ainsi toujours plus de réalisme. De même les sonorités sont de mieux en mieux retranscrites. Les sensations vont donc de pair avec ces progrès.

Pour peu que la simulation soit suffisamment réaliste (on y reviendra), vous pourrez :
  • Vous entraîner au pilotage, travailler la coordination des mouvements des pieds et des mains, la progressivité et la fluidité nécessaire à la performance et acquérir de bons réflexes. Pas besoin du réalisme absolu pour travailler ces compétences.
  • Progresser dans la compréhension des réglages auto en expérimentant facilement différents setups (sans passer 2 heures sous l’auto à régler une barre anti-roulis ou 15 minutes à refaire ses pressions pneumatiques). 
  • Apprendre des tracés de circuits réels avant de vous y rendre en vrai. Aujourd’hui les simulations les plus pointues utilisent le laser pour scanner les circuits avec une précision proche du cm afin de retranscrire la moindre aspérité. 
  • Enfin, une expérience inédite aux amateurs s’ouvre à nous : la compétition ! Avec les sensations palpitantes que vous procureront certaines batailles et les compétences bien spécifiques liées à la course : gérer le trafic, défendre sa position, porter des attaques, mettre la pression, résister à la pression, se détendre pendant ligne droite pour gérer la fatigue… C’est aussi cet esprit de compétition qui vous poussera à progresser apportant de réelles motivations. Et l’entre-aide entre simracers d’une même communauté sera le catalyseur de cette progression.
Bien sûre tout cela, devra être concrétisé sur piste et c’est bien là que cette expérience se révélera la plus utile ! Pour ma part, c’est uniquement cette perspective qui me pousse à aborder avec tant de sérieux les simulations.

Alors, si vous êtes intéressés pour en apprendre d’avantage ? Suivez le guide !

Les sensations ?

Un bon pilote doit être à l’écoute des réactions de sa monture, nous sommes d’accord. Mais alors comment ça se passe assis devant un écran ? Tout d’abord le retour de force du volant retranscrit (plus ou moins bien selon les titres) le train avant de l’auto. Mais il manque les mouvements et les Gs qui, via le baquet, informent du train arrière. Ceci est rattrapé essentiellement pas les sons : les bruits des pneus en limite d’adhérence, mais aussi le fait que l’écran propose une vue fixe de la route devant soit permet de voir les mouvements de lacet éventuels. Ces informations alliées au retour de force permettent de savoir assez précisément ce qui se passe.

Il faut s’habituer à ces sensations artificielles pour bien sentir une auto. Mais quand c’est le cas et que les sons de plus en plus réalistes envahissent l’habitacle virtuel… Les sensations sont déjà grisantes. Ajouter à cela une course comptant dans le cadre d’une compétition contre d’autres simracers et l’expérience devient encore plus intense !

Voici un exemple d'installation complète (et un peu extrême) sur iRacing avec un smartphone à la place du tableau de bord de l'auto, 5 écrans pour une vision à 180°, le volant + pédalier indispensable. Le joueur s'est mis une GoPro sur la tête et a filmé quelques extraits d'une course :



iRacing et son concept

On y vient, le cœur du sujet, ce que vous venez de lire n’est qu’une trop longue intro… Je voulais vous parler d’iRacing ! Oui, je suis un peu lent. Alors iRacing, qu’est-ce que c’est ?


C'est la simulation la plus réaliste. Elle est proposée sur PC (Windows & Linux) et Mac. Le concept était novateur en son temps et le reste aujourd’hui :
  • Il fonctionne depuis un site internet. La partie « in-game » en revanche s’installe sur l’ordinateur, mais on la lance via les menus du site web. 
  • On ne l’achète pas mais on s’abonne. Cet abonnement coûte 9€/mois à la base, mais avec les nombreuses promotions et en s’engageant sur 3, 12 ou 24 mois le prix peut facilement tomber à moins de 3€/mois.
  • Il n’est livré qu’avec 7 voitures et 10 circuits. Ce qui permet de participer à la majorité des championnats proposés aux débutants. Les voitures et circuit au-delà sont payants, comptez 7€ la voiture et 12€ le circuit en moyenne.

Il est donc chère comparé à des jeux "classiques". Mais il vaut son prix ! Car c’est bien ce modèle économique qui lui a permis de se hisser nettement au-dessus des autres simulations automobiles.

Les voitures sont toutes des voitures de course modélisées dans le jeu par des physiciens, des ingénieurs et des pilotes en collaboration avec les équipes de développement qui tournent en compétitions.


La vidéo suivante illustre bien avec quel sérieux une nouvelle voiture est modélisée pour le jeu et on comprend pourquoi on débourse prêt de 7€ pour chaque nouvelle voiture :




Le même soin est apporté à la modélisation des circuits qui sont scannés au laser avec une précision de l'ordre du centimètre depuis 10 ans. iRacing est le pionnier de cette technologie ! Bien sur le jeu ne propose que des circuits réels à travers le monde.

Enfin le jeu évolue constamment sur un rythme trimestriel. Tous les trois mois des mises à jour importantes sont apportées, une (ou plusieurs) nouvelle(s) voiture(s) et/ou circuit(s) sont proposés à l’achat et le jeu évolue comme ça depuis 10 ans. Pour vous donner une idée voici un résumé de la dernière mise à jour en date.

La logistique

Durant ces 3 mois, chaque championnat comporte 12 manches et chaque manche dure 1 semaine que l’on découpe à son rythme avec des sessions d’entraînement puis de qualification et enfin de courses. Des courses sont proposées toutes les heures ou toutes les 2 heures selon la fréquentation du championnat. Parallèlement à cela on a aussi la possibilité de courir en contre-la-montre dans un classement séparé.

Les Skip Barber : ce qui se rapproche le plus de nos Elise !
Les concurrents sont classés dans des divisions par niveaux, au niveau des courses les participants sont "splittés" par quainzaines ou vingtaine en fonction de leur niveau également ce qui rend les courses plus intéressantes. A chaque événement (qualif, course ou contre la montre) des points de performance viennent enrichir vos statistiques, mais surtout des points de « professionnalisme » (c’est moi qui est choisi ce terme pour la vulgarisation, il s’agit dans le jeu de Safe-Rating) viennent vous faire progresser dans le jeu. A chaque sortie de piste, accrochage ou perte de contrôle ce score sera pénalisé. Et peu importe vos performances, si vous roulez propre, vous progresserez dans le jeu. Ainsi vous passerez de Rookie aux classes D, C, D puis A. Ces classes vous donne accès à des compétitions de plus en plus difficiles (courses plus longues, manches d’endurance, voitures plus performantes…). Le meilleur est que ce système de score vous garantit de courir contre des pilote qui roulent proprement autorisant des batailles haletante sans accrochages !

La Mazda Cup, une formule a succès et une voiture assez facile à prendre en main.

Tout ça quel que soit votre niveau de performance puisque le jeu vous répartira dans des courses avec des joueurs du même niveau que vous.

Mon expérience d’iRacing

Grâce à ce jeu j'ai beaucoup progressé dans la précision de mes freinages désormais très stables même lors des relances moteur talon-pointe, puis j’ai amélioré ma progressivité dans le maniement du volant et de l'accélérateur pour doser les transferts de charge avec finesse. J’ai progressé dans la précision de mes freinages dégressifs en entré de courbe et je suis plus à l’aise quand il s’agit d’être un peu plus brusque dans le but d’enrouler certains virage et de jouer avec l’équilibre du châssis.

Sensations garanties à bord de l'indomptable F1 Lotus de 1967 !
Revivez la légende écrite par Collin Chapman, Graham Hill et
Jim Clark dans le championnat qui lui est dédié !
C'est le seul jeu que j'ai testé dans lequel on ressent la moindre aspérité de la route dans le volant. Et cela prend beaucoup d'importance dans l'exploitation de la largeur de la piste, au moment de choisir les trajectoires ou d'improviser des dépassements.

La surface des pistes est si fidèlement retranscrite et pleines d'imperfections qu’on en vient à les connaitre par cœur, à savoir se placer au décimètre prêt pour que ça passe au mieux. Les circuits des autres simulations sont des autoroutes toutes lisses à côté. De même, l’altération de l'adhérence en fonction des compressions et dépressions est vraiment hallucinante.
L'immersion est totale, il ne manque plus que les Gs !
J'ai aussi vécu des moments épiques en course avec une concurrence de haut niveau ! J'ai pris le temps de capturer une vidéo de ma dernière course à bord d'une monoplace-école : la Skip Barber. Si le son de l'auto n'est pas sensationnel, son comportement aux limites et sa simplicité rappel énormément la Lotus Elise.
Sur cette vidéo, j'ai la voiture bleue aux flancs blancs et au nez orange. Excusez le montage un peu hésitant mais c'est la première fois que je me livre à cet exercice. Je me permet d'aller faire le focus sur mes poursuivants quand c'est intéressant, et même d'accélérer quelques tours vers la fin. Ce n'est pas ma meilleure performance, mais je pars 9ème sur 17 grâce à un bon temps en qualification (le niveau était très élevé). Puis le classement aura ensuite été très mouvementé jusqu'à la bataille finale pour la 6ème qui se jouera jusque dans l'avant-dernier virage ! Mais je vous laisse le suspens :





Les plus observateurs d'entre vous auront remarqué sur la vidéo combien la dynamique des voitures est bien retranscrite (prise de lacet, transferts de charges, travail de l'épure de suspension...). C'est suffisamment réaliste pour que la plupart des bons pilotes d’iRacing qui s'engagent en compétition auto réelle y rencontrent alors un franc succès. Il existe de nombreux exemples, je ne citerais que celui de Wyatt Gooden, car il a été mon coach pilotage « virtuel » et dont les enseignements ont rapidement porté leur fruit : tant dans iRacing qu’au volant de mon Elise. Après ses succès sur iRacing, Wyatt a été élu « Rookie of the Year » en VW Jetta Cup puis en formule Ford 1600. L’année suivante et a poursuivi sa carrière en F2000 et concourt cette année pour décrocher une place en Indy Car ! Il est encore très jeune, preuve qu’avec peu de moyens on peut percer dans ce milieu. Merci iRacing !

Voici ma Porsche Carrera Cup, avec laquelle j'ai décroché la seconde place de ma division en Time Attack sur la précédente saison !
Je terminerais avec un petit retour aux sources : j’ai rejoué à Gran Turismo après quelques mois d’iRacing. J’ai été choqué ! Rien de tel qu’une métaphore pour retranscrire mes sensations : iRacing m'a fait découvrir la course à pieds avec de bonnes baskets sur la surface amortie et adhérente d’anneau de vitesse et GT ne me proposait plus que de courir dans la mer, les pieds dans le sable avec de l'eau jusqu'à la taille.

En d'autres termes, en passant à GT il n'y avait plus de finesse, plus de dynamisme ni de réactivité, tout était grossier. Le contact pneu/route est vaseux, on ne ressent pas la route. Une couche superficielle gomme toutes sensations et je me suis soudainement retrouvé devant un simple jouet.

Les inconvénients d’iRacing

Je tiens à vous apporter une information complète et objective, aussi après 6 mois d’expérience avec le jeu et après avoir lu divers avis de nombreux joueurs. Je vous livre les « contres » qui ont pesés dans certains avis :
Les compétitions officielles son si bien organisées et l’interface web est si bien conçue que tout est « immédiat ». On peut jouer à ce jeu sans coopérer avec qui que ce soit et la convivialité en prend un sacré coup. Pour compenser cela il est possible de rejoindre une league ou une communauté telle que Team-R. Néanmoins ça ne vaut pas les salons en chat vocal avec les copains sur Gran Turismo pour étalonner des voitures et tester des circuits en vue d’organiser ses propres compétitions.
La diversité des voitures : il existe des voitures très variées de par leur type, leurs performances et leurs comportements, mais leur nombre reste limité. Il existe des compétitions multi-classes qui font cohabiter des voitures différentes. Mais un seul championnat propose de courir avec des voitures différentes dans une même catégorie : le GT3. Représenté avec les McLaren, Porsche, BMW et bientôt Bentley.
Les origines américaines du jeu font que la discipline « Ovale » (type NASCAR) rencontre un succès plus important que la discipline « Road » (courses telles qu’on les aime en Europe). De fait, certains championnats souffrent d’un manque de participation (le championnat en Radical SR8 par exemple ne compte que 439 participants, contre plusieurs milliers dans d’autres championnats Road). Lacune qu’iRacing entend bien combler en devenant sponsor Officiel du championnat Blanc Pain endurance très populaire en Europe. Donc vous entendrez parler du jeu lors de la prochaine manche en septembre sur le mythique Nürburgring !
Le jeu est américain donc, mais toutes les interfaces, les annonces ainsi que les forums officiels sont en Anglais. Néanmoins, les moins à l'aise avec la langue de Shakespeare s'en sortiront sans encombres en rejoignant une communautés de joueurs francophones.
Enfin, dernier « inconvénient », j’ai lu le témoignage d’un ancien joueur qui se plaint qu’iRacing est plus d’une vraie compétition que d’un simple jeu. L’expérience est trop pointue et exigeante en temps d’entraînement si on prétend à jouer parmi les meilleurs. Il s’est donc un peu lassé de cette "pression".

Allez-vous tenter l’expérience ?

Si vous avez lu jusque là, je penses que vous irez jusqu'à la fin de l'article. Mais avant de se lancer il y a des questions qui viendront naturellement avant de renouveler son abonnement sur le long terme :
  • iRacing, est-ce que ça vaut vraiment le coup ?
    1. Combien de temps doit-on consacrer au jeu pour en profiter pleinement ?
    2. L'aspect carrière : qu'en est-il de la durée de vie sur le long terme ?
    3. Combien ça coûte vraiment ?

Formules Spec Racer Ford : très délicates à manier.
J’ai répondu à toutes ces questions sur le forum de Team-R, je vous renvoie donc à l’adresse suivante pour ne pas surcharger cet article, c’est accessible sans avoir à s’inscrire : http://www.team-r.fr/t1305-iracing-est-ce-que-ca-vaut-le-coup-les-3-questions-essentielles-avant-de-se-lancer

Quelques liens officiels et une surprise finale     

Voici l’adresse du site internet : http://www.iracing.com

C’est ce qui a motivé la rédaction de cet article auquel je pensais depuis longtemps : la semaine dernière a été publiée une promo permettant de jouer gratuitement pendant 3 mois accessible à l'adresse suivante :
http://www.iracing.com/nurburgring1000/ (valable jusqu’au 15 octobre)

Voici une série de vidéos officielle présentant en anglais iRacing et ses concept :



Enfin une série de vidéos très intéressantes de l'école de pilotage d'iRacing.com (en Anglais toujours) :



Pour aller plus loin, n’hésitez pas à vous inscrire et vous présenter sur Team-R, nous répondrons à vos questions et vous accompagnerons dans vos premier pas dans le jeu. Nous organiserons même bientôt nos propres championnats iRacing !

Il y a une "Porsche Carrera Cup", la RUF est aussi déclinée dans une version GT3.

Parrainage

Si vous vous inscrivez, n’hésitez pas à me désigner comme parrain en utilisant mon adresse e-mail suivante : fend.core_AT_laposte.net (remplacez _AT_ par @ pour obtenir mon e-mail). J

Merci !

PS : surtout n'hésitez pas à réagir dans les commentaires, si vous avez des questions, une expérience à partager ou quoi que ce soit !

2 commentaires:

  1. Ton article est vraiment super agréable à lire,il est aussi très intéressent .

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  2. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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